Organes: Carcinomes cutanés
Essai clos aux inclusions

Étude REWRITe : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l’efficacité du durvalumab associé à une radiothérapie sans irradiation prophylactique cervicale chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou. Les cancers de la tête et du cou sont le plus souvent de type épidermoïde c’est-à-dire qu’il se développe au niveau d’un type de tissu cutané que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et du cou. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et du cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du durvalumab associé à une radiothérapie sans irradiation prophylactique cervicale chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou. Tous les patients recevront du durvalumab du premier jour de chaque cure de 3 semaines, associé à une radiothérapie de 66,96 Gy, à raison de 33 fractions de 2,12 Gy. Le traitement est répété jusqu’à 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Tous les patients reçoivent ensuite du durvalumab toutes les 4 semaines. Le traitement est répété jusqu’à 6 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée minimale de 36 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Regeneron Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude R2810-ONC-1620 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du REGN2810 chez des patients ayant un carcinome basocellulaire avancé ayant progressé sous thérapie par inhibiteurs de la voie Hedgehog, ou une intolérance à une thérapie antérieure par inhibiteurs de la voie Hedgehog. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les carcinomes sont les cancers de la peau les plus fréquents avec plus de 100 000 nouveaux cas annuels en France. Ils surviennent généralement après l'âge de 50 ans, sur les zones découvertes du corps (visage, cou, épaules, avant-bras, jambes). Ils sont le plus souvent dus à une exposition au soleil excessive. Les carcinomes sont facilement guérissables dans la majorité des cas. Néanmoins, certains d’entre eux, appelés carcinomes épidermoïdes, peuvent entraîner des lésions à distance (métastases) s’ils ne sont pas opérés à temps. Les cancers basocellulaires se développent à partir des cellules de la couche basale de la peau. PD-1 est une protéine qui inhibe l’activité du système immunitaire. Le REGN2810 est un nouveau traitement d’immunothérapie à l’étude capable d’inhiber l’action de PD-1 pour permettre au système immunitaire de lutter plus efficacement contre les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du REGN2810 chez des patients ayant un carcinome basocellulaire avancé ayant progressé sous thérapie par inhibiteurs de la voie Hedgehog, ou une intolérance à une thérapie antérieure par inhibiteurs de la voie Hedgehog. Les patients seront répartis en deux groupes selon les caractéristiques de leur pathologie : Les patients du premier groupe recevront du REGN2810 lors de 5 cures de 9 semaines puis lors de 4 cures de 12 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du REGN2810 selon le même schéma d’administration que celui du premier groupe. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans et demi.

Essai ouvert aux inclusions

Étude 38RC14.040 : étude de phase 2 visant à évaluer le traitement par lanréotide (analogue de la somatostatine) chez des patients ayant un carcinome de Merkel inopérable et/ou métastatique. Le carcinome à cellules de Merkel est un cancer rare mais très agressif de la peau, dont l’incidence augmente rapidement. Les deux principaux facteurs contribuant au développement des carcinomes à cellules de Merkel sont l’exposition chronique au soleil et l’immunosuppression. Cette tumeur a un fort potentiel métastatique et le taux de survie à 5 ans est d’environ 50%. Le traitement des formes localisées se fait par chirurgie et radiothérapie mais en cas de métastase la chimiothérapie reste un traitement palliatif. Néanmoins, certains patients métastatiques ont été traités avec succès à titre compassionnel avec le lanréotide, un inhibiteur de la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du traitement par une chimiothérapie avec du lanréotide chez des patients ayant un carcinome de Merkel inopérable et/ou métastatique. Les patients recevront une cure du lanréotide tous les 28 jours pendant 12 semaines, suivi d’autres cures tous les 28 jours s’il y a une réponse positive jusqu’à progression de la maladie. Les patients seront suivis par des examens cliniques et par la mesure des lésions à l’inclusion et une fois par mois pendant les premières trois mois, puis tous les trois mois pendant la 1ère année et tous les 6 mois pendant le la 2ème année. À l’inclusion les patients seront examinés aussi par un bilan d’imagerie. Le CT scan sera répété à 3 mois puis tous les 3 mois pendant la 1ère année et tous les 6 mois pendant la 2ème année. Les patients seront suivis pendant deux ans après la fin du traitement pour avoir une évaluation optimale de la survie sans progression en cas de réponse au traitement.

Essai ouvert aux inclusions
Merck-Serono MAJ Il y a 4 ans

Étude JAVELIN Merkel 200 – étude de phase 2 non-randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité de l’avélumab chez des patients ayant un carcinome des cellules de Merkel. [essai clos aux inclusions] Le carcinome des cellules de Merkel est un cancer rare mais très agressif de la peau, dont l’incidence augmente rapidement. Les deux principaux facteurs contribuant au développement des carcinomes à cellules de Merkel sont l’exposition chronique au soleil et l’immunosuppression. Presque la moitié des patients avec un carcinome à cellules de Merkel auront des rechutes ou des métastases dans les deux ans après le diagnostic de ce cancer. Jusqu’à présent il n’y a pas de traitements standardisés notamment chez les patients métastatiques ou inopérables. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’avélumab chez des patients ayant un carcinome des cellules de Merkel. Les patients sont classifiés dans la partie A ou la partie B selon ces critères suivants : Dans la partie A seront inclus les patients ayant un carcinome à cellules de Merkel métastatique avec progression après au moins un traitement de chimiothérapie. Dans la partie B seront inclus les patients ayant un carcinome à cellules de Merkel métastatique qui n’ont pas été traités par une thérapie systémique à l’état métastatique. Tous les patients recevront de l’avélumab par voie intraveineuse toutes les deux semaines jusqu’à échec thérapeutique, détérioration clinique significative, intolérance au traitement ou tout autre critère d’arrêt du traitement ou de sortie de l’étude. Les patients seront suivis jusqu’à 5 ans après la fin du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions